Stéphane Blondeau, du Foot pro au Foot5...
Après plusieurs expériences dans le foot pro, tu gères depuis 2010 le Five d'Orléans. Comment s'est faite cette transition ?
Cela a tout simplement été dû aux aléas de la vie. Quand j'ai arrêté ma carrière de joueur, j'ai travaillé huit ans pour le centre de formation de Montpellier. Quand ça s'est arrêté, en 2007, je suis resté en contact avec Bernard Simondi qui a été mon dernier entraîneur à Créteil. Il m'a dit, « écoute, j'ai envie de bouger et voir d'autres choses. » J'étais en fin de contrat, et Bernard m'a proposé de partir en Arabie Saoudite. Ça ne s'est pas très bien passé la bas, je suis parti au bout de deux mois et demi. Un an après, on est repartis ensemble au Qatar pour une pige de six mois car l'entraîneur s'était fait virer. Je devais prolonger, mais ça a coïncidé avec le moment où j'ai divorcé. Pendant six mois, Je n'ai pas pu voir mon fils qui à l'époque avait quatre ans. Je me suis dit qu'il fallait que je rentre en France afin de le voir plus souvent.
Comment s’est faite la transition entre monde du foot pro et et de l'entrepreneuriat ?
Un peu par la force des choses. Je n'ai ni eu une carrière assez étoffée, ni un parcours assez enrichissant au sens propre du terme pour me dire que j'avais le temps. J'avais besoin de travailler et les éléments de la vie ont fait que j'en suis arrivé là.
Quelles ont été les choses les plus compliquées à gérer à ton arrivée ?
Ce qui est le plus difficile quand on sort du monde du football professionnel, où l'on vit quand même dans une bulle, c'est d'être confronté à toute la problématique que peut rencontrer un chef d'entreprise quand il décide de démarrer une activité. Ça peut aussi venir du fait que l'on se met des barrières très personnelles, parce que l'on vient d'un milieu très particulier, ou le regard des gens n'est pas forcément très positif sur les capacités des uns et des autres. Il faut enfoncer un peu les portes.
Cela a tout simplement été dû aux aléas de la vie. Quand j'ai arrêté ma carrière de joueur, j'ai travaillé huit ans pour le centre de formation de Montpellier. Quand ça s'est arrêté, en 2007, je suis resté en contact avec Bernard Simondi qui a été mon dernier entraîneur à Créteil. Il m'a dit, « écoute, j'ai envie de bouger et voir d'autres choses. » J'étais en fin de contrat, et Bernard m'a proposé de partir en Arabie Saoudite. Ça ne s'est pas très bien passé la bas, je suis parti au bout de deux mois et demi. Un an après, on est repartis ensemble au Qatar pour une pige de six mois car l'entraîneur s'était fait virer. Je devais prolonger, mais ça a coïncidé avec le moment où j'ai divorcé. Pendant six mois, Je n'ai pas pu voir mon fils qui à l'époque avait quatre ans. Je me suis dit qu'il fallait que je rentre en France afin de le voir plus souvent.
Comment s’est faite la transition entre monde du foot pro et et de l'entrepreneuriat ?
Un peu par la force des choses. Je n'ai ni eu une carrière assez étoffée, ni un parcours assez enrichissant au sens propre du terme pour me dire que j'avais le temps. J'avais besoin de travailler et les éléments de la vie ont fait que j'en suis arrivé là.
Quelles ont été les choses les plus compliquées à gérer à ton arrivée ?
Ce qui est le plus difficile quand on sort du monde du football professionnel, où l'on vit quand même dans une bulle, c'est d'être confronté à toute la problématique que peut rencontrer un chef d'entreprise quand il décide de démarrer une activité. Ça peut aussi venir du fait que l'on se met des barrières très personnelles, parce que l'on vient d'un milieu très particulier, ou le regard des gens n'est pas forcément très positif sur les capacités des uns et des autres. Il faut enfoncer un peu les portes.
« On a découvert le métier de chef d'entreprise au fur et à mesure »
Comment se sont passés les débuts avec le Five d'Orléans ?
Ça nous a quand même pris un an. Je me suis installé à Paris pour être plus près d’Orléans, afin de pouvoir me rendre régulièrement sur place pour voir l'avancement des dossiers et du chantier. Il a fallu douze mois à plein temps pour mettre les choses en place et ouvrir à la date prévue. Après, l'activité de chef d'entreprise et la discipline du Foot5, on les a découvert un peu sur le tas. A la base on est des gens de terrain, pas forcément des entrepreneurs. Après, on rencontre des personnes, on essaie de ne pas commettre deux fois les mêmes erreurs afin d'avancer et d'évoluer. Mais on a encore plein de choses à mettre en place.
Qu’est-ce qui change le plus au quotidien entre la vie d’un pro du foot, joueur ou entraîneur, et celle d’un gérant de complexe ?
Ça n'a strictement rien à voir. Quand vous êtes dans le monde du foot pro, tous les gens qui sont autour de vous sont à votre disposition. En tant qu'entrepreneur, vous êtes livré à vous-même, vous ne pouvez vous reposer sur personne. Il y a davantage de responsabilités, plus de mal au ventre par peur que les choses ne passent pas comme vous le souhaitez. Il y a aussi le rapport et le contact avec la clientèle, où il faut apprendre à faire des concessions, à prendre sur soi. Aussi, il ne faut pas avoir peur de faire les tâche plus "ingrates" comme l'entretien des vestiaires et des terrains.
Et côté business, ça se passe comment ?
A la base on voulait s'installer dans une ville où l'activité n'existait pas. On en a donc ciblé deux ou trois. Orléans est tombé par hasard. Le dossier a avancé rapidement. Mais la grande chance que l'on a eue est que l'on n'a jamais ramé sur le plan commercial. On s'est basé sur le réseau avec lequel on travaillait à l'époque, les Temple du Foot. Il avait été développé par Laurent Castro, avec qui j'avais joué. On s'est appuyé sur son expérience. On a par exemple organisé une semaine de découverte gratuite du complexe, qui a très bien fonctionné. On a tout de suite eu des retours. Dès les semaines suivantes, on a commencé à travailler et à rentrer de l'argent afin d’avoir une situation comptable qui nous permettait de voir plus loin.
Ça nous a quand même pris un an. Je me suis installé à Paris pour être plus près d’Orléans, afin de pouvoir me rendre régulièrement sur place pour voir l'avancement des dossiers et du chantier. Il a fallu douze mois à plein temps pour mettre les choses en place et ouvrir à la date prévue. Après, l'activité de chef d'entreprise et la discipline du Foot5, on les a découvert un peu sur le tas. A la base on est des gens de terrain, pas forcément des entrepreneurs. Après, on rencontre des personnes, on essaie de ne pas commettre deux fois les mêmes erreurs afin d'avancer et d'évoluer. Mais on a encore plein de choses à mettre en place.
Qu’est-ce qui change le plus au quotidien entre la vie d’un pro du foot, joueur ou entraîneur, et celle d’un gérant de complexe ?
Ça n'a strictement rien à voir. Quand vous êtes dans le monde du foot pro, tous les gens qui sont autour de vous sont à votre disposition. En tant qu'entrepreneur, vous êtes livré à vous-même, vous ne pouvez vous reposer sur personne. Il y a davantage de responsabilités, plus de mal au ventre par peur que les choses ne passent pas comme vous le souhaitez. Il y a aussi le rapport et le contact avec la clientèle, où il faut apprendre à faire des concessions, à prendre sur soi. Aussi, il ne faut pas avoir peur de faire les tâche plus "ingrates" comme l'entretien des vestiaires et des terrains.
Et côté business, ça se passe comment ?
A la base on voulait s'installer dans une ville où l'activité n'existait pas. On en a donc ciblé deux ou trois. Orléans est tombé par hasard. Le dossier a avancé rapidement. Mais la grande chance que l'on a eue est que l'on n'a jamais ramé sur le plan commercial. On s'est basé sur le réseau avec lequel on travaillait à l'époque, les Temple du Foot. Il avait été développé par Laurent Castro, avec qui j'avais joué. On s'est appuyé sur son expérience. On a par exemple organisé une semaine de découverte gratuite du complexe, qui a très bien fonctionné. On a tout de suite eu des retours. Dès les semaines suivantes, on a commencé à travailler et à rentrer de l'argent afin d’avoir une situation comptable qui nous permettait de voir plus loin.
« A aucun moment on n'a été dans la galère sur le plan commercial ou financier. »
Jamais de galère, vraiment ?
Non, à aucun moment, ni sur plan commercial, ni sur le financier. Depuis notre ouverture, il y a cinq ans, notre problématique est plus de savoir quand est-ce qu'il faudra prendre du temps pour se développer. N'étant pas entrepreneur à la base, on a un peu le cul entre deux chaises. Doit-on investir sur un poste commercial supplémentaire ? Ou doit-on se débrouiller nous-même pour démarcher ?
Après cinq ans de gérance, quels sont tes objectifs futurs pour le complexe ?
Il y a encore plein de choses à développer en « heures creuses » vis à vis des collectivités territoriales ou du réaménagement des rythmes scolaires. Il y a des activités à proposer aux écoles et aux centres aérés. Mais ce sont des structures qui sont très dures à faire bouger. On a aussi le travail publicitaire à poursuivre, mais aussi toute l'activité de ligue interne et de championnats à développer. Aujourd'hui on a vingt-et-une équipes. Je pense que l'on peut faire beaucoup mieux, pourquoi pas le double.
Sauf que la donne à changé aujourd'hui avec l'arrivée d'un concurrent à Orléans...
C'est effectivement la grosse différence depuis début décembre. Les clients vont essayer le concurrent, c'est logique. Mais notre force est d'être arrivés les premiers et d'avoir une des tarifications les moins chères de France. On a aussi des terrains les plus grands. On a de très bons retours. La concurrence va cependant nous obliger à nous bouger les fesses.
Pourquoi avoir choisi le Five FC en tant que franchiseur ?
On n'est pas franchisé dans le sens où l'on a gardé nos statuts de départ. On a simplement changé d'enseigne puisque le Temple du Foot et le Five FC ont fusionné. Ça n'a pas changé grand chose à notre quotidien. Mais ça nous a apporté une meilleure visibilité avec un meilleur réseau et des outils de travail différents, qui nous amène un peu plus de confort.
Non, à aucun moment, ni sur plan commercial, ni sur le financier. Depuis notre ouverture, il y a cinq ans, notre problématique est plus de savoir quand est-ce qu'il faudra prendre du temps pour se développer. N'étant pas entrepreneur à la base, on a un peu le cul entre deux chaises. Doit-on investir sur un poste commercial supplémentaire ? Ou doit-on se débrouiller nous-même pour démarcher ?
Après cinq ans de gérance, quels sont tes objectifs futurs pour le complexe ?
Il y a encore plein de choses à développer en « heures creuses » vis à vis des collectivités territoriales ou du réaménagement des rythmes scolaires. Il y a des activités à proposer aux écoles et aux centres aérés. Mais ce sont des structures qui sont très dures à faire bouger. On a aussi le travail publicitaire à poursuivre, mais aussi toute l'activité de ligue interne et de championnats à développer. Aujourd'hui on a vingt-et-une équipes. Je pense que l'on peut faire beaucoup mieux, pourquoi pas le double.
Sauf que la donne à changé aujourd'hui avec l'arrivée d'un concurrent à Orléans...
C'est effectivement la grosse différence depuis début décembre. Les clients vont essayer le concurrent, c'est logique. Mais notre force est d'être arrivés les premiers et d'avoir une des tarifications les moins chères de France. On a aussi des terrains les plus grands. On a de très bons retours. La concurrence va cependant nous obliger à nous bouger les fesses.
Pourquoi avoir choisi le Five FC en tant que franchiseur ?
On n'est pas franchisé dans le sens où l'on a gardé nos statuts de départ. On a simplement changé d'enseigne puisque le Temple du Foot et le Five FC ont fusionné. Ça n'a pas changé grand chose à notre quotidien. Mais ça nous a apporté une meilleure visibilité avec un meilleur réseau et des outils de travail différents, qui nous amène un peu plus de confort.
« Les licenciés d'aujourd'hui ont d'autres envies, d'autres aspirations. »
Ton opinion concernant l'arrivée de la FFF dans la discipline ?
Je le vois de deux façons différentes, l'une très positive, l'autre très négative. D'une façon très positive car en ayant été acteur du football traditionnel, j'ai constaté des manques au niveau des instances fédérales, notamment en ce qui concerne le football diversifié. Le football fédéral tel qu'il est proposé aujourd'hui ne répond plus aux attentes des licenciés. C'est une des problématiques qui fait que la Fédération perd des licenciés tous les jours. Le fait qu'elle arrive dans le Foot5 est donc positif pour nous car cela veut dire que cette discipline a un bel avenir.
Et le négatif ?
J'ai peur que la Fédération vienne nous imposer ses points de vue, sa façon de fonctionner, des normes qui ne sont pas en corrélation avec ce que viennent chercher nos clients. Eux viennent pour du loisir, de la détente, pour pratiquer cette activité quand et comme ils en ont envie. Si on commence à leur mettre un cadre trop rigide, on va en perdre certains, comme la FFF a pu perdre ses licenciés. Nos dirigeants du football réfléchissent sur le sport comme on réfléchissait il y a vingt ans. Les licenciés d'aujourd'hui ont d'autres envies, d'autres aspirations. Disons qu'au sein de la discipline, nous n'avons pas besoin de la Fédération en tant que telle. C'est plutôt elle qui a besoin de nous pour mettre en place des passerelles qui ramèneraient des licenciés dans le football traditionnel.
Je le vois de deux façons différentes, l'une très positive, l'autre très négative. D'une façon très positive car en ayant été acteur du football traditionnel, j'ai constaté des manques au niveau des instances fédérales, notamment en ce qui concerne le football diversifié. Le football fédéral tel qu'il est proposé aujourd'hui ne répond plus aux attentes des licenciés. C'est une des problématiques qui fait que la Fédération perd des licenciés tous les jours. Le fait qu'elle arrive dans le Foot5 est donc positif pour nous car cela veut dire que cette discipline a un bel avenir.
Et le négatif ?
J'ai peur que la Fédération vienne nous imposer ses points de vue, sa façon de fonctionner, des normes qui ne sont pas en corrélation avec ce que viennent chercher nos clients. Eux viennent pour du loisir, de la détente, pour pratiquer cette activité quand et comme ils en ont envie. Si on commence à leur mettre un cadre trop rigide, on va en perdre certains, comme la FFF a pu perdre ses licenciés. Nos dirigeants du football réfléchissent sur le sport comme on réfléchissait il y a vingt ans. Les licenciés d'aujourd'hui ont d'autres envies, d'autres aspirations. Disons qu'au sein de la discipline, nous n'avons pas besoin de la Fédération en tant que telle. C'est plutôt elle qui a besoin de nous pour mettre en place des passerelles qui ramèneraient des licenciés dans le football traditionnel.
« Les gens retrouvent ce qu'ils connaissaient dans leur adolescence, quand ils tapaient le ballon entre copains »...
Depuis quelques années maintenant, de plus en plus de gens s'adonnent au Foot5. As-tu noté une réelle évolution depuis 2010 ?
Oui, en termes de fréquentation moyenne, on est en augmentation depuis le début. On a noté une évolution de la clientèle. On a des gens qui sont venus au départ par curiosité, qui sont revenus car il s'étaient bien amusés la première fois, ou qui ont retrouvé ce qu'ils avaient connu dans l'adolescence quand il tapait la balle avec les copains. Petit à petit, ces gens sont devenus des pratiquants réguliers. On a des groupes qui réservent des créneaux à l'année. On a aussi des garçons qui ont rendu leur licence pour venir jouer chez nous. Ils gardent cet aspect de compétition, mais avec un esprit différent.
Comment fais-tu justement pour conserver cet aspect convivial dans un contexte "compétition" ?
Au niveau du complexe, on a instauré dès le départ un point en moins ou en plus pour le fair-play. On veut absolument garder un esprit convivial et fair-play. A la fin des matches, tout le monde se retrouve au bar avant d'aller re-bosser le lendemain. Il n'y a pas de raison de se prendre la tête sur les résultats. J'ai bataillé avec la personne qui a développé la ligue chez nous pour qu'au niveau du classement, ce point de fair-play apparaisse. Quand il a proposé cela aux autres complexes, 90% l'ont adopté.
Plus globalement, quel est ton avis sur la discipline ?
Disons que j'ai plusieurs visions des choses. Celle de l'ancien joueur, qui pratique avec ses clients de temps en temps. Et j'y prends du plaisir. Ensuite, celle de l'ancien éducateur, qui voit cette discipline comme un outil très intéressant pour la tranche d'âges de 7 à 13 ans, pour amener ces jeunes vers le football traditionnel et le FFF. Notamment dans certaines catégories sociales, qui ne mettent plus leurs gamins au foot car ils ne trouvent plus certaines valeurs et préfèrent d'autres activités comme le tennis ou le rugby.
Oui, en termes de fréquentation moyenne, on est en augmentation depuis le début. On a noté une évolution de la clientèle. On a des gens qui sont venus au départ par curiosité, qui sont revenus car il s'étaient bien amusés la première fois, ou qui ont retrouvé ce qu'ils avaient connu dans l'adolescence quand il tapait la balle avec les copains. Petit à petit, ces gens sont devenus des pratiquants réguliers. On a des groupes qui réservent des créneaux à l'année. On a aussi des garçons qui ont rendu leur licence pour venir jouer chez nous. Ils gardent cet aspect de compétition, mais avec un esprit différent.
Comment fais-tu justement pour conserver cet aspect convivial dans un contexte "compétition" ?
Au niveau du complexe, on a instauré dès le départ un point en moins ou en plus pour le fair-play. On veut absolument garder un esprit convivial et fair-play. A la fin des matches, tout le monde se retrouve au bar avant d'aller re-bosser le lendemain. Il n'y a pas de raison de se prendre la tête sur les résultats. J'ai bataillé avec la personne qui a développé la ligue chez nous pour qu'au niveau du classement, ce point de fair-play apparaisse. Quand il a proposé cela aux autres complexes, 90% l'ont adopté.
Plus globalement, quel est ton avis sur la discipline ?
Disons que j'ai plusieurs visions des choses. Celle de l'ancien joueur, qui pratique avec ses clients de temps en temps. Et j'y prends du plaisir. Ensuite, celle de l'ancien éducateur, qui voit cette discipline comme un outil très intéressant pour la tranche d'âges de 7 à 13 ans, pour amener ces jeunes vers le football traditionnel et le FFF. Notamment dans certaines catégories sociales, qui ne mettent plus leurs gamins au foot car ils ne trouvent plus certaines valeurs et préfèrent d'autres activités comme le tennis ou le rugby.
« Dans le foot5, on retrouve les fondamentaux du football à 11... »
C'est donc un excellent outil pédagogique pour toi ?
Oui, je le vois aussi en tant que tel sur ces tranches d'âge-là. On a tout ce qu'il faut pour mettre en place des programmes adaptés, comme pour l'utilisation du ballon par exemple. Je bataille un petit peu avec le district du Loiret pour concrétiser ces idées, même si pour le moment on n'a pas trop de solution. C'est vrai qu'en tant qu'entreprise, on doit aussi penser rentabilité des terrains. Mais il faut penser à ramener les gamins vers le football. Quand on parle de projets pour les eux, les parents sont ravis. Quel que soit la météo, ils savent que leurs gamins sont dans un endroit sécurisé. On a donc de bons retours.
Que dirais-tu à quelqu'un qui ne connaît pas le Foot5 pour le motiver à essayer ?
De venir une heure avec neuf potes pour juger par lui-même. Si vous avez envie de faire une activité sportive avec vos amis, sans contrainte, dans un espace clos et couvert et quel que soit le temps qu'il fait, le Foot5 est fait pour vous. Le foot est universel, il fonctionne avec tout le monde. J'ai pas eu beaucoup de clients qui sont repartis en me disant que ce n'était pas terrible.
En tant qu'ancien pro, quelles différences constates-tu entre le Foot5 et le foot à 11 ?
Comme je le disais on a mis en place des terrains relativement grands sur lesquels ont a cherché à retrouver l'esprit 4 contre 4 ou 5 contre 5 qu'on pouvait pratiquait chez les pro lors des séances d'oppositions. On a aussi instauré une taille de but qui n'était pas celle qu'on nous conseillait, mais qui nous était la bonne pour nous. Ce n'est pas des buts de hand, ni de foot à 11, mais entre les deux. Ça satisfait tout le monde car vous pouvez prendre du plaisir à aller chercher la lucarne. C'est bien aussi pour les joueurs occasionnels qui peuvent défendre sur des buts pas trop grands. Après la grande différence est la notion d'espaces. C'est pour ça que je te parlais tout à l'heure du travail avec les jeunes. On peut retrouver des situations de jeu à deux ou à trois sur le plan tactique. Quand je joue avec certaines équipes, j'ai retrouvé toutes les notions de décalages, de passes en retrait pour le gardien, de défense en zone. On va essayer de jouer le 5 contre 4, de trouver le joueur libre. Malgré la notion d'espace, on retrouve tous les fondamentaux du football à 11.
Propos recueillis par Matthieu Fédida
Oui, je le vois aussi en tant que tel sur ces tranches d'âge-là. On a tout ce qu'il faut pour mettre en place des programmes adaptés, comme pour l'utilisation du ballon par exemple. Je bataille un petit peu avec le district du Loiret pour concrétiser ces idées, même si pour le moment on n'a pas trop de solution. C'est vrai qu'en tant qu'entreprise, on doit aussi penser rentabilité des terrains. Mais il faut penser à ramener les gamins vers le football. Quand on parle de projets pour les eux, les parents sont ravis. Quel que soit la météo, ils savent que leurs gamins sont dans un endroit sécurisé. On a donc de bons retours.
Que dirais-tu à quelqu'un qui ne connaît pas le Foot5 pour le motiver à essayer ?
De venir une heure avec neuf potes pour juger par lui-même. Si vous avez envie de faire une activité sportive avec vos amis, sans contrainte, dans un espace clos et couvert et quel que soit le temps qu'il fait, le Foot5 est fait pour vous. Le foot est universel, il fonctionne avec tout le monde. J'ai pas eu beaucoup de clients qui sont repartis en me disant que ce n'était pas terrible.
En tant qu'ancien pro, quelles différences constates-tu entre le Foot5 et le foot à 11 ?
Comme je le disais on a mis en place des terrains relativement grands sur lesquels ont a cherché à retrouver l'esprit 4 contre 4 ou 5 contre 5 qu'on pouvait pratiquait chez les pro lors des séances d'oppositions. On a aussi instauré une taille de but qui n'était pas celle qu'on nous conseillait, mais qui nous était la bonne pour nous. Ce n'est pas des buts de hand, ni de foot à 11, mais entre les deux. Ça satisfait tout le monde car vous pouvez prendre du plaisir à aller chercher la lucarne. C'est bien aussi pour les joueurs occasionnels qui peuvent défendre sur des buts pas trop grands. Après la grande différence est la notion d'espaces. C'est pour ça que je te parlais tout à l'heure du travail avec les jeunes. On peut retrouver des situations de jeu à deux ou à trois sur le plan tactique. Quand je joue avec certaines équipes, j'ai retrouvé toutes les notions de décalages, de passes en retrait pour le gardien, de défense en zone. On va essayer de jouer le 5 contre 4, de trouver le joueur libre. Malgré la notion d'espace, on retrouve tous les fondamentaux du football à 11.
Propos recueillis par Matthieu Fédida
Stéphane BLONDEAU
Né le 4 mars 1968 à Argenteuil.
PARCOURS
- 1987-1989 : Matra Racing de Paris (24 matches)
- 1989-1990 : RC Paris (38 matches)
- 1990-1994 : Montpellier HSC (28 matches)
- 1992-1993 : FC Martigues (26 matches)
- 1994-1996 : Red Star (58 matches)
- 1996-1999 : US Créteil (38 matches)
LE FIVE ORLEANS
4 Bis Rue Lavoisier
Z.I.
45140 INGRÉ
Tel : 02.38.84.49.46
INSTALLATIONS
- 5 terrains Foot5 Indoor
- Espace bar & Club House
Né le 4 mars 1968 à Argenteuil.
PARCOURS
- 1987-1989 : Matra Racing de Paris (24 matches)
- 1989-1990 : RC Paris (38 matches)
- 1990-1994 : Montpellier HSC (28 matches)
- 1992-1993 : FC Martigues (26 matches)
- 1994-1996 : Red Star (58 matches)
- 1996-1999 : US Créteil (38 matches)
LE FIVE ORLEANS
4 Bis Rue Lavoisier
Z.I.
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Tel : 02.38.84.49.46
INSTALLATIONS
- 5 terrains Foot5 Indoor
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